Retour

Amirault Jm Bourgueil Loire

Logo Amirault Jm Bourgueil Loire
Bonjour,
J’avais envie de vous raconter comment je suis devenu vigneron, car ce n’est pas un hasard !
Tout a commencé avec mon grand-père Ernest, qui en plus des vignes cultivait aussi des céréales, des asperges, de l’ail… A sa suite, mon père Jean a développé les vignes.
En 1984, lorsque j’arrive au domaine, je décide de me consacrer à la vigne uniquement. L’ensemble de mon vignoble est sur l’aire d’appellation Bourgueil.
Le cahier des charges de l’appellation date de 1937 et le Bourgueillois couvre environ 1400 hectares de vignes en cabernet Franc, répartis sur 7 communes (Benais, Bourgueil, la Chapelle-sur-Loire, Chouzé-sur-Loire, Ingrandes-de-Touraine, Restigné et Saint Patrice). Les vignes poussent sur deux grands types de sols : les sables et les tufs.
A partir de 2005 je rejoins la dizaine de vignerons en agriculture biologique sur l’appellation. Pour moi il s’agit d’un choix personnel, pour être en accord avec mes convictions. En passant en bio, j’ai changé ma façon de m’en occuper. Je travaille mes sols avec des outils mécaniques, qui me permettent de faire un ensemble de travaux : tontes, labours… Je passe plus de temps dans mes vignes, qui me le rendent bien. Depuis 10 ans, mes vignes plus saines donnent des vins qui expriment pleinement le terroir.
Pour m’occuper au mieux de mes vignes, je confie la vinification au chai collectif de la coopérative de Restigné. Cela nous permet me mettre en commun les moyens techniques et humains. Mes raisins y sont vinifiés séparément puis je les y mets en bouteilles, ce qui me permet de les commercialiser au domaine ou à la cave.
Avec plusieurs vignerons de Benais nous avons racheté un immense ensemble de caves, que nous avons réaménagé. Maintenant, chacun d’entre nous possède sa propre partie pour conserver son vin et accueillir ses visiteurs.

Cette grande cave « la Cave de Grand Mont » était à l’origine une « perrière » : c’est-à-dire l’endroit où l’on extrayait le tuffeau. Les pierres de tuffeau étaient ensuite vendues et posées pour la construction des châteaux, des églises et des belles demeures.

La vente du tuffeau s’essoufflant, une bonne partie de ces galeries d’extraction furent repensées en champignonnière, à la fin du 19ème siècle. Il faut savoir que le champignon de « Paris » ne vient pas de Paris, mais bien surtout du Val de Loire !!

Pour conserver ce patrimoine local, les vignerons de Benais ont choisi de le transformer en cave commune.

C’est une belle histoire de famille, que j’espère pouvoir vous racontez en détails lors de notre prochaine rencontre.

A votre santé, JM Amirault.

Quelques produits proposés